Panier vide !
Depuis 1919, les Tissages Moutet développent un savoir-faire exceptionnel pour tisser du linge basque et du linge jacquard, à Orthez, dans le Béarn. Historiquement, Tissage Moutet tisse des toiles en lin, avec des jeux de bandes de différentes couleurs et épaisseurs.
L’apparition de métiers utilisant une mécanique Jacquard marque le début des motifs plus complexes, véritable révolution technique et artistique. C’est par cette technique, l’utilisation du coton et l’envie d’innovation que Tissage Moutet se spécialise dans le linge de table coloré, original et haut de gamme.
Tisseur et éditeur de talents, Tissage Moutet tisse aujourd’hui pour des designers, des musées internationaux et des chefs étoilés. Les labels Atelier d’Art de France et Entreprise du Patrimoine Vivant signalent et rendent hommage au travail de qualité réalisé chez Moutet depuis 5 générations.
Création, teinture-fils, tissage, confection… sont entièrement et exclusivement réalisés en Béarn, dans le respect de la tradition et des normes sociales et environnementales.
Leur truc à eux, c’est le BEAU LINGE, le tissu fait maison, le travail de créateurs, L’ART DE LA TABLE !
DES TOILES DU BÉARN…
Bien que présents tout le long de la chaîne des Pyrénées, c’est toutefois en Béarn que se trouvent les plus importantes concentrations de tisserands qui produisent sous le nom de « Toiles du Béarn » du linge et des mouchoirs en partie destinés à l’exportation. Cette vocation industrielle s’affirme dans quelques centres, par ailleurs exclusivement béarnais : la région de Coarraze, de Pau et d’Orthez. Le département des Basses Pyrénées a aussi vu se développer une industrie textile qui a occupé une place importante (linge basque, lainage des Pyrénées, bérets, toiles à sandales, etc.) dans d’autres centres comme Oloron, Bruges ou Hasparren pour la toile à sandales.
C’est l’hydro-électricité qui permet à des ateliers manuels de linge de se mécaniser au début du XXe siècle, souvent au cœur même des villages et des villes. La géographie de ces ateliers mécaniques confirme amplement celle des fabriques dispersées des XVIIIe et XIXe siècles. On en compte ainsi durant l’entre-deux-guerres une petite dizaine dans la région de Coarraze-Nay et un de grande taille à Orthez (c'est eux!). Des établissements sont également créés dans le Pays basque, à Gestas-Rivehaute puis Bayonne (Gouze), Licq-Atherey et Tardets.
…AU LINGE BASQUE
L’appellation « toiles du Béarn », qui se décline alors suivant les différentes fabrications (mouchoirs du Béarn, linge du Béarn…), est en usage dès l’époque moderne et au XIXe siècle. Le nom de « linge basque », jugé commercialement plus porteur, fait ensuite son apparition durant l’entre-deux-guerres pour désigner cette fabrication. La vogue touristique pour le Pays basque incite les commerçants et les fabricants, pourtant principalement localisés en Béarn, à adopter l’appellation plus évocatrice de « linge basque » pour écouler leur production. Les deux appellations de linge basque et de linge béarnais coexistent dans un premier temps, avant que l’appellation de linge basque ne s’impose de manière quasi-exclusive après-guerre auprès des consommateurs et des fabricants.
Lavage 60°
Tous leurs tissus se lavent en machine, jusqu'à 60°, en évitant de trop les tasser et de mélanger fibres naturelles et fibres synthétiques. Toutes les matières naturelles (coton, lin, modal, métis) sont sensibles aux solutions alcalines concentrées et aux produits de blanchiment... Attention dons aux lessives contenant des azurants optiques qui peuvent altérer gravement les couleurs. Il peut arriver qu'au premier lavage certains fils teints en coloris "forts" tels le rouge ou le bleu trop chargés en teinture "dégorgent" un peu... Il suffit de relaver immédiatement et tout l'excès de teinture disparaîtra, y compris sur les textiles accidentellement colorés. Voilà pourquoi il est toujours préférable de ne pas mélanger les couleurs et de laisser tremper le linge. Tous les textiles en fibre naturelle rétrécissent naturellement de 5 à 10% parfois, selon les lots de fibres.
Éviter un repasage trop poussé, en particulier l'extraction de l'eau par l'utilisation de forte pression comme le font les blanchisseries industrielles. Sortir rapidement le linge mouillé de la machine afin d'éviter qu'il se froisse ou se déforme. Le séchage sur fil et sur l'envers reste idéal. Programmer le sèche-linge sans chauffage excessif. Ne pas laisser le linge trop longtemps exposé à la lumière du soleil.
Après chaque usage, lavage à l'éponge + savon de Marseille. Ne jamais utiliser d'abrasif, pas de javel, pensez aux dessous de verre pour les bouteilles de vin. Lavage possible à 30° sans essorage 1 à 2 fois/an. Séchage sur le fil et repassage sur l'envers qui réactivera le film de protection.
60° ; le coton (non traité) rétrécit au 1er lavage. Bien l'étirer de tous les côtés. Puis repasser à fer chaud.