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De 1850 à nos jours, la marque Saint James a connu bien des évolutions. Du premier chandail marin, alors utilisé comme vêtement de travail, à la marinière célébrée par les plus grands couturiers, elle a traversé les époques sans jamais renoncer à son savoir-faire ancestral.
C'est depuis cette terre de marins, entre Normandie et Bretagne, à quelques encablures du Mont Saint-Michel, que SAINT JAMES puise son inspiration depuis plus d'un siècle. Perpétuant une tradition textile millénaire, SAINT JAMES se lance, dès le XIXe siècle, dans le tricotage du fameux "chandail" marin. Ce pull en laine de pays, à la maille si serrée qu'on le dit "imperméable", protégeait du froid et des intempéries les marins partis pêcher dans les eaux froides de l'Atlantique Nord.
Au fil des décennies, pêcheurs, matelots et plaisanciers ont fait de l'authentique pull marin un vêtement culte, élevant Saint James au rang de grande marque française au savoir-faire unique.
L'élégance et la simplicité, une dualité qui fait la force de leur savoir-faire et de leur savoir-être (intégrité, honnêteté, respect et transparence) à chacune de leurs collections.
Maîtres tricoteurs, couturières et raccoutreuses excellent dans leur spécialité et œuvrent quotidiennement à la confection de produits de grande qualité.
Ces maîtres tricoteurs sont des bonnetiers, un métier existant depuis le Moyen-Âge et consistant à confectionner des vêtements en maille. Aujourd’hui, la production s’est en partie mécanisée, mais le savoir-faire humain des bonnetiers est irremplaçable. Les maîtres tricoteurs ou bonnetiers de Saint James ont la charge de l’un des plus grands parcs à tricoter d’Europe, avec pas moins de 75 métiers à tricoter sous leur responsabilité directe.
Le regard expérimenté et aiguisé des bonnetiers est indispensable à une fabrication irréprochable. 1500 points de tricot sont réalisés en quelques centièmes de seconde : il faut toute l’expertise de ces artisans pour s’assurer, en si peu de temps, que la maille est conforme à la qualité exigée.
En fonction de la matière utilisée, de la dimension et de la complexité du modèle ainsi que du point employé, un panneau est tricoté dans un délai compris entre 3 minutes et 1 h 30. La marque Saint James a été parmi les premières à tricoter des panneaux à dimension. Cette technique permet d’obtenir un tricotage plus serré, ce qui donne un vêtement plus solide, de meilleure qualité, avec une faible quantité de matières premières perdues.
Dans les ateliers Saint James, l’art de la couture est majoritairement exercé par des femmes. Elles sont plus de 100 à œuvrer au sein de l’atelier de confection, mettant chaque jour au service des produits leur expertise de la haute couture industrielle et manuelle. Elles assemblent et montent à l’envers les vêtements, utilisant différentes techniques de confection. Parmi ces techniques, certaines sont particulièrement complexes :
Le recouvrement : il repose sur un type de piquage très élaboré, et consiste à réaliser un ourlet à l’extrémité des manches et en bas du corps du pull ;
Le surjet : une fois la maille coupée, le surjet emprisonne la lisière, évitant ainsi tout risque de détricotage ;
Le piquage : la technique utilisée se rapproche le plus possible de la machine à coudre familiale ;
La cuvette : il s’agit de l’assemblage des panneaux, réalisé avec une couture très fine et discrète pour que le vêtement ne perde rien en élégance ;
Le remaillage : effectué maille par maille sur les aiguilles d’une couronne, le remaillage est une technique extrêmement minutieuse qui permet de fixer le col à l’encolure et au corps du pull. Le col est rabattu sur la couronne et cousu par un point de chaînette.
Le métier de raccoutreuse, là aussi en majorité exercé par des femmes, est un métier rare et précieux. Il s’agit d’un savoir-faire humain irremplaçable, qui ne peut pas être mécanisé. Il est enseigné non pas à l’école, mais au sein des ateliers Saint James, au terme de près de 2 années de formation. Avec patience et minutie, elles remédient aux mailles coulées, aux fils tirés, aux éventuels surplus de laine et procèdent à l’épincetage, à savoir la traque des fibres étrangères, des pailles minuscules, qui proviennent de la laine des moutons.
Entre le début et la fin du processus de confection, chaque vêtement Saint James bénéficie du savoir-faire de 18 paires de mains. Il est tricoté, coupé, assemblé, raccoutré et repassé par des artisans au geste sûr et à l’œil expérimenté.
Riche d'un patrimoine industriel et artisanal d'excellence, SAINT JAMES s'est vu décerner le label d'Etat "Entreprise du Patrimoine Vivant", en reconnaissance d'un savoir-faire remarquable en tricotage.